Pourquoi regarder COMME DES GARCONS de Julien Hallard ?

Si vous pensiez que le débat sur la parité, le respect dû aux femmes et l’évolution nécessaire des mentalités était parti de la terrible affaire Weinstein, eh bien détrompez-vous et regardez le film qui va suivre, réalisé par Julien Hallard… Non seulement il se base sur une histoire vraie mais la dite histoire vraie se déroule en 1969, époque à laquelle l’affreux Harvey adolescent sortait tout juste des jupes de sa mère… façon de parler évidemment !

Comme des garçons raconte l’épopée des filles du Stade de Reims, équipe féminine de football sortie de l’imagination d’un journaliste sportif et devenue au fil des mois un véritable phénomène sociétal, d’abord à l’échelle locale puis dans le monde entier… Une équipe qui dû subir l’hostilité de la très machiste Fédération Française de ballon rond avant d’obtenir le droit de jouer « Comme des garçons » au sein d’un championnat de France aujourd’hui réputé.

Max Boublil, Vanessa Guide et les autres vous attendent pour le coup d’envoi !

On peut être le sport le plus populaire de la planète, star incontestée des audiences du petit écran et recevoir sur le grand un traitement à peine plus digne que le curling ! Je précise d’ailleurs aux amateurs de ce sport inventé au 16e siècle en Ecosse que l’excellent film danois Les rois du curling, sorti en 2011, lui rend un hommage mérité !

Revenons au football avec des longs métrages immanquables pour tout bon supporter qui se respecte… Comme des garçons que vous venez de regarder est une comédie qui flirte avec le social voire la politique. Dans une version plus masculine mais assez proche sur le fond, signalons La dream team de Thomas Sorriaux en 2016, dans lequel Medi Sadoun incarnait une star arrogante du Paris Saint Germain, (qui a dit « pléonasme » ? ), obligé de se mettre au vert au propre comme au figuré et d’entraîner une équipe de gamins, là même où il fit ses classes d’apprenti buteur des années auparavant… Impossible de ne pas mentionner Didier d’Alain Chabat en 1997, où le comédien-réalisateur incarnait un labrador devenu humain, bluffant la baballe à la patte ou plutôt au pied, nouvelle recrue vedette de son maître par ailleurs agent de joueur, Jean-Pierre Bacri… A l’étranger, le ballon rond a inspiré quelques metteurs en scène, parfois d’une manière quasi documentaire. C’est le cas de la saga Goal, une trilogie sortie entre 2005 et 2009, suivant les crampons d’un jeune prodige des terrains face aux périls de son métier : succès, argent, drogue, sexe, tous les pièges guettant les joueurs de haut niveau peu préparés à devenir des idoles.

Et puis le documentaire évidemment s’est lui aussi intéressé au football, dressant les portraits souvent émouvants et parfois peu flatteurs des stars du foot. Ainsi Pelé, naissance d’une légende en 2016 revenait sur l’incroyable parcours du prodige brésilien, Zidane, un portrait du 21e siècle en 2004 suivait les moindres mouvements de Zizou le temps d’un match du Real Madrid et Maradona par Kusturica cette même année retraçait les hauts et les bas du surdoué argentin…


PARCE QUE la fin du film montre des images des footballeuses du Stade Rémois, dont l’aventure bien réelle a nourri le scénario du film.

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