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MASTERCLASS : Films d’auteur, films grand public

Deuxième édition des rencontres entre réalisateurs organisée conjointement entre l’ARP (qui regroupe, rappelons-le, les réalisateurs producteurs français) et FilmoTV. Une deuxième édition qui va agiter un débat pour moins ancien sur la coexistence du film de genre, - entendons par là les films s’appropriant des codes connus de tous, le policier, la comédie, le film d’action…- et le film d’auteur. Pour nourrir la problématique, deux cinéastes ont accepté l’invitation. L’un et l’autre associent dans leur carrière les projets de toute évidence personnels et les films plus facilement lisible par les spectateurs du moins dans leur apparence. D’un côté, Jeanne Labrune, auteur récemment du « Chemin », tourné au Cambodge, mais aussi de comédies singulières telles que « Ça ira mieux demain ». De l’autre Gérard Krawczyck, l’homme de « Je hais les acteurs » ou de « Héroïnes », mais aussi de la série des « Taxi » dont il signa au moins trois épisodes. Deux expériences et deux parcours que Jérôme Diamant Berger (ARP) et Jean Ollé-Laprune (FilmoTV) vont s’efforcer de rapprocher avec en toile de fond, ce désir de cinéma et cert enthousiasme pour les films qui ne cesse d’animer ceux qui les font.

LE BISTRO : POLARS BRÛLANTS

On explore la fine frontière entre flics et voyous dans ce bistro Polars Brûlants. Et en parlant de frontières, le programme vous emmène sur trois continents différents : l’Europe, l’Asie et l’Amérique. Leur point commun ? La guerre sans fin entre le chaos et l’ordre, la loi de la jungle et la loi des humains. Cette confrontation nous offre des personnages hauts en couleurs qui font le sel de cette sélection à regarder avec le colt à portée de main !

Notre entretien avec… David Dufresne

Il est des documentaires qui dépassent par leur traitement le sujet qu’ils se proposent de traiter. Un pays qui se tient sage fait partie de ceux-ci. Abordant une problématique d’autant plus sensible que l’actualité s’en est fait l’écho récemment, le film de David Dufresne aborde au travers de différentes citations - notamment du philosophe Max Weber-, la question des exactions policières (illustrées il y a quelques mois à l’occasion des manifestations gilets jaunes) et de la légitimité de la violence d’Etat. Comment traiter celle-ci de façon singulière ? C’est le pari qu’a relevé le réalisateur en recourant pour l’essentiel à des films d’amateurs saisis sur les téléphones, en filmant les commentaires des victimes, en confrontant aussi des individus dont les légitimités pour intervenir ne sont pas immédiatement données au spectateur par les biais traditionnels du commentaire ou du banc titre. Une forme originale donc, dont son auteur est venu s’entretenir avec Perrine Quenesson autour d’un film qui questionne autant sur le fond que sur la façon dont celui-ci est livré à celui qui regarde.

Notre entretien avec… Laurent Tirard

Étudiant à New York et Hollywood, journaliste et critique à Studio Magazine, Laurent Tirard se lance, au tournant du siècle, dans l'écriture de scénario. Puis il passe à la mise en scène. Molière, le Petit Nicolas, Le retour du héros montrent sa passion pour le cinéma français grand public. Neuf films plus tard il vient parler de son parcours et de son petit dernier "Le discours". Histoire d'un cinéphile devenu cinéaste.