Pourquoi regarder THE SEEDING de Barnaby Clay ?

FILMO et Shadowz vous présentent en exclusivité THE SEEDING de Barnaby Clay, le mardi 18 juin à 20H00 au cinéma Saint-André des Arts ! Inscriptions gratuites, quizz ainsi que cadeaux à gagner, retrouvez le lien d’inscription à la fin de l’article !

The Seeding est le 1er long-métrage de Barnaby Clay, qui assure également l’écriture du scénario. Diplômé de la prestigieuse London Film International Film School, Clay est principalement connu pour ses clips avec Yeah Yeah Yeahs, The John Spencer Blues Explosion ou encore Dave Gahan. L’occasion pour lui de perpétuer le flambeau de nombreux cinéastes ayant fait leurs armes dans ce média : David Fincher, Spike Jonze… Comme un juste retour des choses, Barnaby Clay a profité de son 1er essai au format long, pour convier, devant et derrière l’écran, deux pointures musicales qu’il a côtoyé par le passé. Les chanteuses Soko et Karen O.

La principale qualité de The Seeding réside dans l’utilisation de son décorum. Le réalisateur a su tirer le meilleur parti de son tournage dans l’Utah et l’Arizona, pour livrer de fabuleux tableaux, ayant trait au désert et au canyon. Loin de se limiter à faire de la belle image, Clay et son directeur de la photographie Robert Leitzell, utilisent habilement le ratio 1.66 : 1 pour jouer sur le gigantisme et isoler les personnages dans le cadre, pour créer une tension palpable. Dans son équilibre entre atmosphère et efficacité visuelle, The Seeding tente de renouer avec l’ambiance âpre, présent dans un certain cinéma d’exploitation d’autrefois.

Dans le rôle de la mystérieuse Alina, Kate Lyn Sheil est l’autre qualité de The Seeding. Actrice spécialisée dans les seconds rôles, elle débute sous la caméra de Adam Wingard et Ti West, respectivement sur You’re Next et The Sacrament. Loin de se cantonner au registre de l’horreur, elle va s’illustrer dans la série Netflix à succès House of Cards produite par David Fincher, dans lequel elle tient de 2014 à 2017, le rôle de Lisa Williams. En parallèle on la retrouve notamment dans Brigsby Bear, belle comédie méconnue sur l’imaginaire, produite par le duo Lord et Miller. The Seeding est l’occasion pour Sheil de montrer à nouveau son talent.

De par son sujet, The Seeding peut se voir comme une relecture de La femme des sables, un grand classique du cinéma japonais réalisé par Hiroshi Teshigahara en 1964, d’après le roman de Kōbō Abe. Plutôt que de se mesurer à ce monument du cinéma nippon, Barnaby Clay va humblement faire dialoguer le film de Teshigahara avec un fantastique rappelant les écrits de Richard Matheson. L’auteur de L’homme qui rétrécit et Je suis une légende qui décrivait régulièrement, sous un jour fataliste et ironique, la confrontation d’un individu isolé avec une menace fantastique quasi existentielle. Des éléments qui font de The Seeding une série B Old School.


PARCE QUE ce premier long métrage, présenté en compétition au Festival de Gerardmer, utilise son fabuleux décor naturel, pour livrer une Série B Old School.

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