Pourquoi regarder EYE FOR AN EYE 2 de Bingjia Yang ?

Le premier Eye for an Eye de Bingjia Yang était un film impressionnant. Cette histoire de chasseur de prime rejouait magnifiquement le mythe de Zatoïchi, à savoir un combattant au sabre aveugle mais diablement doué. Le cinéaste rempile aujourd’hui avec la suite du “blind swordsman” avec encore plus de maestria.

Si la dernière fois, une histoire d’amour platonique servait de trame de fond au parcours du héros, il est cette fois question de transmission. En effet, en sauvant une jeune orpheline en quête de vengeance, le chasseur de prime joue un rôle de protecteur intransigeant envers la gamine qui va apprendre à son contact. Cette figure du maître et de l’élève, extrêmement courante en Orient, rappelle pourtant ici un film occidental. Dans Logan, de James Mangold, Wolverine disait adieu en transmettant ce qu’il pouvait à une enfant qu’il protège.

Eye for an Eye 2 profite de ce dispositif pour multiplier les genres. Outre le Wu xia pian (à savoir ces films chinois de combat à l’épée), on trouve ici du mélodrame, du thriller et même une petite vibe de western. Les grands espaces traversés par les deux héros permettent de varier les décors. Et le film en met plein la vue.

C’est d’ailleurs esthétiquement que le long-métrage progresse aussi. Le premier était beau, le second est magnifique. La photo, toujours bien pensée face au sujet, met en valeur les lames, les visages et l’environnement. Par sa mise en scène, la violence est à la fois crue et graphique, mais jamais inutilement fun. En ressort un grand spectacle touchant qui convient aussi bien aux fans du genre qu’à celles et ceux qui n’auraient spécialement adhéré aux Tigres et Dragons et consorts.


PARCE QUE cette suite est encore plus spectaculaire, touchante et riche que le premier opus déjà excellent.

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