Pourquoi regarder EYE FOR AN EYE 1 de Bingjia Yang ?

Une histoire de vengeance, un héros torturé, des combats au sabre : sur le papier, Eye for an eye de Yang Bingjia comporte tout ce que l’on attend d’un film d’arts martiaux chinois. Inspirée de la saga japonaise Zatoichi (qui fut d’abord une nouvelle, publiée en 1961, puis une suite de films, dont le plus célèbre réalisé par Takeshi Kitano en 2003, et enfin une série), il en reprend le principe d’un personnage principal aveugle. Dans Eye for an eye, Cheng est un chasseur de primes comme il en existe des centaines au VIIIe siècle pour tenter de maintenir un semblant d’ordre. Combattant hors-pair, en dépit de son handicap, il va de ville en ville avec son fidèle destrier pour gagner sa vie. Lorsqu’il croise la route de Ni Yan, jeune femme seule survivante du massacre de sa famille, il compte rendre la justice et finit par céder à la tentation de la vengeance.

Une histoire de vengeance, un héros torturé, des combats au sabre : sur le papier, Eye for an eye de Yang Bingjia comporte tout ce que l’on attend d’un film d’arts martiaux chinois. Inspirée de la saga japonaise Zatoichi (qui fut d’abord une nouvelle, publiée en 1961, puis une suite de films, dont le plus célèbre réalisé par Takeshi Kitano en 2003, et enfin une série), il en reprend le principe d’un personnage principal aveugle. Dans Eye for an eye, Cheng est un chasseur de primes comme il en existe des centaines au VIIIe siècle pour tenter de maintenir un semblant d’ordre. Combattant hors-pair, en dépit de son handicap, il va de ville en ville avec son fidèle destrier pour gagner sa vie. Lorsqu’il croise la route de Ni Yan, jeune femme seule survivante du massacre de sa famille, il compte rendre la justice et finit par céder à la tentation de la vengeance.

Mais Yang Bingjia, dont c’est le premier film, va même plus loin dans sa mise en scène léchée, avec un art de la stylisation qui atteint son paroxysme lors du combat final. Le temps d’une conclusion enneigée, avec ses silhouettes découpées dans l’obscurité et ses couleurs qui disparaissent, Eye for an eye semble devenir moins un film qu’un roman graphique. Comme un accomplissement du vœu de simplicité que semble avoir formulé le cinéaste chinois, peu adepte, et c’est tant mieux, des effets de manche et de la surenchère.


PARCE QUE ce film d’arts martiaux chinois recèle, outre des combats impeccablement chorégraphiés, de séquences visuellement sublimes.

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