Pourquoi regarder EQUALIZER 3 d’Antoine Fuqua ?

Equalizer 3 au départ était pour la télévision, plus précisément la série télévisée américaine Equalizer (1985-1989). Puis, il y eut Antoine Fuqua, réalisateur de Training Day (déjà avec Denzel Washington), et son envie de livrer un thriller ultra nerveux, particulièrement violent, dans lequel un redresseur de torts, ancien agent secret, interprété par Denzel Washington, s’attaque à la mafia russe. Le succès est au rendez-vous, et le coup d’essai devient bien vite une trilogie. Et donc, un troisième volet dans la lignée des précédents, une histoire de rédemption, de promesses, de sang versé. L’ancien agent de la CIA Robert McCall vit désormais dans le sud de l’Italie. Il y a fait quelques rencontres. Certains de ses nouveaux amis sont menacés par les hommes de la mafia locale. McCall va à nouveau prendre son rôle de protecteur pour les aider.

Acteur respecté, célébré, récompensé, Denzel Washington n’était pourtant pas à proprement parler une icône du cinéma d’action, de l’actionner bourrin. Mais les années 2000 l’ont vu prendre une autre stature devant la caméra de Tony Scott. Denzel est ainsi magnifique, violent, dans Man On Fire, Déjà Vu, et surtout Unstoppable, ultime film du réalisateur avant sa disparition prématurée. Sans Tony Scott, pas d’Equalizer ? Sans aller jusque-là, disons que Fuqua et Scott partagent une même vision de leur acteur fétiche. 

Comme l’écrit très bien le site Ecran Large, au sujet du premier volet de la trilogie, “Equalizer est une série qui jouait la résistance en voulant préserver quelque chose des années 70, tout en ayant intégré certains des codes visuels, narratifs et musicaux de la décennie suivante. (…) Le film d’Antoine Fuqua est un peu cela, car il ne cherche pas à tout faire rentrer de force. Son secret c’est d’empiler, tel un mille-feuilles aux ramifications de prime abord indigestes, différentes postures de cinéma diamétralement opposées pour en faire quelque chose d’étonnamment crédible. Le tout prend miraculeusement pour donner certes un film mutant mais foutraquement jouissif”. 

Une bien belle description du premier film, qui colle également parfaitement au troisième. Certes, le temps a passé, Denzel Washington a pris de l’âge (comme nous tous évidemment), et désormais, son héros se fait plus lourd, plus lent, tout du moins dans les premiers instants, où nous l’imaginons rincé. Rien de plus faux : bien vite, Equalizer 3 compense son histoire en apparence classique par de généreuses portions d’action cathartique. En somme, c’est un spectacle. Un grand. 


PARCE QUE c’est le chapitre final, et le volet le plus sanglant, d’une trilogie ultra badass. 

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