Le premier film de Marcel Carné, le dernier film de Louis Jouvet, deux fois Maigret et les caprices de Danielle Darrieux, le Salon de FilmoTV ce mois-ci s'intéresse au cinéma de patrimoine français. Entre le milieu des années trente et le début des années cinquante, en passant par les années de guerre, ce sont quelques films importants des petits et grands maitres et une revue de détail des grands acteurs de complément. Ouvrez grands les yeux.
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LE BISTRO : Nanarland 2
Nouvelle rencontre au sommet entre les Sharks de Nanarland et les Jets du Bistro. Ça va secouer. Qui va préférer le jeu touffu de Paco Rabanne (le vrai) à celui, plus bressonnien, de Bruce Le (le faux) dans l’insondable CAMEROUN CONNECTION ? Soutenir les visions prophétiques sur le transgenre de GLEN OR GLENDA du pape Ed Wood et du teuton C’EST À VOUS TOUT ÇA ? doté de ce titre français si perfide visant sans doute l’une de ses héroïnes post-masculines ? Vont-ils tous se remettre des terribles entorses faites aux grands mythes du cinéma bis: momie toute en sueur concupiscente, Dracula hors d'âge, cannibales végans, supermen sans pouvoir aucun ? Faut-il repenser la politique du bandana dans le film de ninja des années 80 ? Vous saurez tout grâce à nos docteurs ès nanars. Et si vous ne riez pas, c’est que vous êtes déjà mort.
LE SALON, Eric Rohmer
LE SALON, Sacha Guitry
Il fut l'arbitre des élégances et des séductions. Il fut un grand dramaturge et un grand acteur. Il connut la gloire et le dépit. Le salon de Filmo déambule dans la carrière de Sacha Guitry avec les commentaires avisés de Didier Philippe-Gérard, Charles Nemes et Denis Parent.
LE SALON, la preuve par 9
LE BISTRO, enfer mécanique
C’est maculé de cambouis que François Cognard, Fausto Fasulo et Erwan Chaffiot vont vous accompagner dans ce bistro spécial : Enfer mécanique. Nous allons pénétrer dans un monde rempli de voitures rugissantes, de motos surpuissantes et de camions imposants. Le véhicule motorisé est certainement l’un des accessoires les plus cinématographiques qui soit car aucun art, à part notre préféré, n’a su autant transposer l’excitation la vitesse et les poussées d'adrénaline que procurent les poursuites motorisées. Il était grand temps de rendre hommage à ce lien inusable.
LE BISTRO, Nanarland
Un extraterrestre avec un corps de gorille, un survival australien dégénéré, une parodie de film d'espionnage à l'humour incompréhensible, un street polar réalisé sous tranxène, un space opéra taïwanais aux maquettes foutraques, un film d'aventures franco turc bardé de faux raccords et une bande de zombies en goguettes surjoués par des figurants hagards maquillés à la truelle... voici quelques joyeusetés de ce bistro en total “nanar attitude” qui devrait autant vous amuser que nos trois chroniqueurs : Christophe Lemaire, François Cognard et Richard Tribouilloy qui sait de quoi il parle puisqu'il officie régulièrement sur le site « Nanarland ».
LE SALON, Otto Preminger/Ernst Lubitsch
L’un est né à Berlin, l’autre à grandi à Vienne : les deux, Ernst Lubitsch et Otto Preminger, ont fait carrière à Hollywood après avoir débuté en Europe. Le deuxième signera un remake parlant d’un succès muet du premier. Preminger achèvera même le dernier film initié par Lubitsch donc avant qu’il décède après en avoir démarré le tournage. Bref il n’est pas illogique d’associer les deux réalisateurs dans une même discussion de salon, outillé à cet effet de plusieurs films tant de l’un que de l’autre, des films dont la diversité pourrait être le seul lien apparent. Denis Parent, Didier Philippe- Gérard et Charles Némès ont fait appel à un invité de marque en la personne du réalisateur Luc Béraud, fin connaisseur de cinéma mais aussi admirateur affiché de Lubitsch.
LE BISTRO: 42nd street, la rue chaude
LE SALON, Barbara Stanwyck
Elle fut nominée à quatre reprises à l’oscar de la meilleure actrice mais ne le remporta jamais, à l’exception d’une distinction honorifique en toute fin de carrière. Et pourtant avec sa voix rauque et son accent de Brooklyn, Barbara Stanwyck fut une des plus grandes stars d’Hollywood pendant plus de trois décennies, parfois la mieux payée mais surtout souvent la mieux à même de servir les metteurs en scène qui comptent, de John Ford à Howard Hawks, de Billy Wilder à Cecil B De Mille…En se penchant sur six films qu’elle interpréta dans les années 40 et 50, les piliers du Salon commentent aussi la variété des facettes de l’actrice, incarnation du film noir mais toute aussi à l’aise dans le western et dans la comédie musicale, avec bien sûr la diversité des talents qui accompagnent chaque composition, qu’elle soit signée Capra, Litvak, Siodmak ou Mann. Pour les aider dans cet exercice, ils ont convié Antoine Sire, auteur de l’indispensable Hollywood Cité des Femmes à venir de son côté définir ce qui fit de Ruby Stevens, enfant de New York, Barbara Stanwyck, pilier du cinéma classique.