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Notre entretien avec… Laetitia Dosch

Impossible de la rater, elle est partout ! Laetitia Dosch est à la fois Florence, devant la caméra des frères Larrieu, dans le bouleversant Roman de Jim, mais aussi, dans Le Procès du Chien, sa première réalisation, Avril, jeune avocate spécialisée dans la défense de animaux est prête à tout pour sauver de la peine capitale son client, un chien récidiviste. L'occasion rêvée, à l'occasion l'arrivée en TVOD de ces deux immenses coups de coeur de l'année 2024, de parler avec elle d'improvisation, de casting, de comédie et de drame. Oui, tout cela à la fois.

LE BISTRO : FEMALE TROUBLE

Quand une cinéaste femme réalise un film fantastique, porte-t-elle un regard différent sur le genre ? La réponse est apportée par Mélanie Boissonneau, Fausto Fasulo et Christophe Lemaire qui dissèquent ici sept films bizarro-étranges shootés malicieusement par des réalisatrices inspirées. Avec au programme le badass Near Dark de Kathryn Bigelow, l’ombreux Mister Babadook de Jennifer Kent, le vampiro-arty A Girl Walks Home Alone At Night de Ana Lily Amirpour, le provo-glacial Aux mains des hommes de Katrin Gebbe , le romantiquo-poétique The Last son d’Agnès Merlet et le social (et pro-soleil !) Blind Sun de Joyce Nashawati.

LE BISTRO : DIABLERIES

C’est en sacrifiant une VHS lors d’une pleine lune que nous avons pu faire apparaître le Diable en personne pour participer à ce nouveau bistro. Cet invité de marque est le fondement même du fantastique : le mal ! A travers huit films, Mélanie Boissonneau, Christophe Lemaire et Erwan Chaffiot vont explorer l’enfer. Une émission à regarder les yeux révulsés !

Notre entretien avec… David Dufresne

Il est des documentaires qui dépassent par leur traitement le sujet qu’ils se proposent de traiter. Un pays qui se tient sage fait partie de ceux-ci. Abordant une problématique d’autant plus sensible que l’actualité s’en est fait l’écho récemment, le film de David Dufresne aborde au travers de différentes citations - notamment du philosophe Max Weber-, la question des exactions policières (illustrées il y a quelques mois à l’occasion des manifestations gilets jaunes) et de la légitimité de la violence d’Etat. Comment traiter celle-ci de façon singulière ? C’est le pari qu’a relevé le réalisateur en recourant pour l’essentiel à des films d’amateurs saisis sur les téléphones, en filmant les commentaires des victimes, en confrontant aussi des individus dont les légitimités pour intervenir ne sont pas immédiatement données au spectateur par les biais traditionnels du commentaire ou du banc titre. Une forme originale donc, dont son auteur est venu s’entretenir avec Perrine Quenesson autour d’un film qui questionne autant sur le fond que sur la façon dont celui-ci est livré à celui qui regarde.

LE BISTRO : GIRLS WITH GUNS

Parodiant John Ford qui, à celui qui lui demandait les recettes d’un bon western, répondait « une fille et des fusils », le bistro s’empare du ressort féminin en se consacrant à la thématique des filles mais avec des fusils, dans un mouvement faisant la part belle à l’exotisme : d’un côté Hong Kong et ses Angels Terminators dans lesquels les cascades les plus spectaculaires (mention spéciale pour l’explosion qui faillit liquider les vedettes du film !) voisinent avec les rebondissement les moins politiquement corrects pour un public occidental. De l’autre, les bayous de la Louisiane dans lequel, à 20 ans d’écart, une héroïne chasse avant qu’une autre se fasse chasser. Des cadres, des personnages et des péripéties que viennent commenter Fausto Fasulo, Mélanie Boissoneau et François Cognard, avant de céder leur place à Christophe Lemaire et son invité. Car désormais toutes édition du bistro digne de ce nom ne saurait se conclure sans qu’un réalisateur indépendant vienne nous parler de son travail. C’est donc David Cholewa qui ce mois-ci, vient nous parler de son premier film Dead Shadows tel qu’il sera proposé à tous les habitués de filmoTV.

LE BISTRO : FOUND FOOTAGE

Année 2082, Paris : Alors que des ouvriers déplaçaient le bar du bistro de l’horreur pour y mettre un open space de start up dédié à l’intelligence artificielle, ils ont trouvé, incrusté dans le sol, une vieille carte mémoire. Celle-ci contenait les images déroutantes de trois journalistes discutant à bâtons rompus d’un genre cinématographique bien particulier de la première décennie des années 2000 : le found footage. L’image et le son étaient détériorés, mais on pouvait quand même y entendre clairement les titres de quelques films comme REC, Open Water 3 ou encore Diary of the dead. Cette relique du passé a été mise en ligne par souci historique, même si les individus présents sur la vidéo ne semblent pas être saint d’esprit.