LE SALON, la preuve par 9



C’est maculé de cambouis que François Cognard, Fausto Fasulo et Erwan Chaffiot vont vous accompagner dans ce bistro spécial : Enfer mécanique. Nous allons pénétrer dans un monde rempli de voitures rugissantes, de motos surpuissantes et de camions imposants. Le véhicule motorisé est certainement l’un des accessoires les plus cinématographiques qui soit car aucun art, à part notre préféré, n’a su autant transposer l’excitation la vitesse et les poussées d'adrénaline que procurent les poursuites motorisées. Il était grand temps de rendre hommage à ce lien inusable.

Un extraterrestre avec un corps de gorille, un survival australien dégénéré, une parodie de film d'espionnage à l'humour incompréhensible, un street polar réalisé sous tranxène, un space opéra taïwanais aux maquettes foutraques, un film d'aventures franco turc bardé de faux raccords et une bande de zombies en goguettes surjoués par des figurants hagards maquillés à la truelle... voici quelques joyeusetés de ce bistro en total “nanar attitude” qui devrait autant vous amuser que nos trois chroniqueurs : Christophe Lemaire, François Cognard et Richard Tribouilloy qui sait de quoi il parle puisqu'il officie régulièrement sur le site « Nanarland ».

L’un est né à Berlin, l’autre à grandi à Vienne : les deux, Ernst Lubitsch et Otto Preminger, ont fait carrière à Hollywood après avoir débuté en Europe. Le deuxième signera un remake parlant d’un succès muet du premier. Preminger achèvera même le dernier film initié par Lubitsch donc avant qu’il décède après en avoir démarré le tournage. Bref il n’est pas illogique d’associer les deux réalisateurs dans une même discussion de salon, outillé à cet effet de plusieurs films tant de l’un que de l’autre, des films dont la diversité pourrait être le seul lien apparent. Denis Parent, Didier Philippe- Gérard et Charles Némès ont fait appel à un invité de marque en la personne du réalisateur Luc Béraud, fin connaisseur de cinéma mais aussi admirateur affiché de Lubitsch.


Le Studio, c’est une toute nouvelle émission mensuelle, exclusivement diffusée sur YouTube, et dont la vocation est de parler du cinéma qui fait l’actualité, au travers d’un débat entre expert(e)s mais aussi d’un jeu totalement inédit. Le premier épisode avec Margaux Baralon (Trois Couleurs), Anaïs Bordage (Slate) et Alexandre Mathis …

Elle fut nominée à quatre reprises à l’oscar de la meilleure actrice mais ne le remporta jamais, à l’exception d’une distinction honorifique en toute fin de carrière. Et pourtant avec sa voix rauque et son accent de Brooklyn, Barbara Stanwyck fut une des plus grandes stars d’Hollywood pendant plus de trois décennies, parfois la mieux payée mais surtout souvent la mieux à même de servir les metteurs en scène qui comptent, de John Ford à Howard Hawks, de Billy Wilder à Cecil B De Mille…En se penchant sur six films qu’elle interpréta dans les années 40 et 50, les piliers du Salon commentent aussi la variété des facettes de l’actrice, incarnation du film noir mais toute aussi à l’aise dans le western et dans la comédie musicale, avec bien sûr la diversité des talents qui accompagnent chaque composition, qu’elle soit signée Capra, Litvak, Siodmak ou Mann. Pour les aider dans cet exercice, ils ont convié Antoine Sire, auteur de l’indispensable Hollywood Cité des Femmes à venir de son côté définir ce qui fit de Ruby Stevens, enfant de New York, Barbara Stanwyck, pilier du cinéma classique.

Il fut un des papes de ce qu'on allait appeler le "néoréalisme" et marqua le cinéma italien et mondial d'après-guerre. Il fut aussi le mari d'une grande actrice avec qui il tourna certains de ses films les plus importants. Roberto Rossellini est au programme du Salon de Filmo et Didier Philippe-Gérard, Charles Nemes et Denis Parent en ont plein la bouche, car c'est la redécouverte d'un maître !


Mélanie Boissonneau, Fausto Fasulo et Erwan Chaffiot se sont sacrifiés afin d’infiltrer les sectes et cultes les plus obscurs et violents. Il en ressort une enquête très documentée à travers huit films, tous possédés par le Malin et autres abjurations effrayantes. L'indicible est désormais visible aux yeux de tous dans ce bistro de l’horreur spécial : rituels mortels.