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LE SALON, la preuve par 9

Le Salon de FilmoTV fait l'école buissonnière en quête de cinéastes mals ou méconnus. Que ce soit chez Jean Devaivre, Edmond T. Gréville ou Michael Cacoyannis, Charles Nemes, Didier Philippe-Gérard, et Denis Parent ont révisé ou découvert des oeuvres superbes dont ils débattent avec leur enthousiasme habituel. Cinéphiles bienvenus à la table du Salon !

LE BISTRO, enfer mécanique

C’est maculé de cambouis que François Cognard, Fausto Fasulo et Erwan Chaffiot vont vous accompagner dans ce bistro spécial : Enfer mécanique. Nous allons pénétrer dans un monde rempli de voitures rugissantes, de motos surpuissantes et de camions imposants. Le véhicule motorisé est certainement l’un des accessoires les plus cinématographiques qui soit car aucun art, à part notre préféré, n’a su autant transposer l’excitation la vitesse et les poussées d'adrénaline que procurent les poursuites motorisées. Il était grand temps de rendre hommage à ce lien inusable.

LE BISTRO, Nanarland

Un extraterrestre avec un corps de gorille, un survival australien dégénéré, une parodie de film d'espionnage à l'humour incompréhensible, un street polar réalisé sous tranxène, un space opéra taïwanais aux maquettes foutraques, un film d'aventures franco turc bardé de faux raccords et une bande de zombies en goguettes surjoués par des figurants hagards maquillés à la truelle... voici quelques joyeusetés de ce bistro en total “nanar attitude” qui devrait autant vous amuser que nos trois chroniqueurs : Christophe Lemaire, François Cognard et Richard Tribouilloy qui sait de quoi il parle puisqu'il officie régulièrement sur le site « Nanarland ».

LE SALON, Otto Preminger/Ernst Lubitsch

L’un est né à Berlin, l’autre à grandi à Vienne : les deux, Ernst Lubitsch et Otto Preminger, ont fait carrière à Hollywood après avoir débuté en Europe. Le deuxième signera un remake parlant d’un succès muet du premier. Preminger achèvera même le dernier film initié par Lubitsch donc avant qu’il décède après en avoir démarré le tournage. Bref il n’est pas illogique d’associer les deux réalisateurs dans une même discussion de salon, outillé à cet effet de plusieurs films tant de l’un que de l’autre, des films dont la diversité pourrait être le seul lien apparent. Denis Parent, Didier Philippe- Gérard et Charles Némès ont fait appel à un invité de marque en la personne du réalisateur Luc Béraud, fin connaisseur de cinéma mais aussi admirateur affiché de Lubitsch.

LE SALON, Barbara Stanwyck

Elle fut nominée à quatre reprises à l’oscar de la meilleure actrice mais ne le remporta jamais, à l’exception d’une distinction honorifique en toute fin de carrière. Et pourtant avec sa voix rauque et son accent de Brooklyn, Barbara Stanwyck fut une des plus grandes stars d’Hollywood pendant plus de trois décennies, parfois la mieux payée mais surtout souvent la mieux à même de servir les metteurs en scène qui comptent, de John Ford à Howard Hawks, de Billy Wilder à Cecil B De Mille…En se penchant sur six films qu’elle interpréta dans les années 40 et 50, les piliers du Salon commentent aussi la variété des facettes de l’actrice, incarnation du film noir mais toute aussi à l’aise dans le western et dans la comédie musicale, avec bien sûr la diversité des talents qui accompagnent chaque composition, qu’elle soit signée Capra, Litvak, Siodmak ou Mann. Pour les aider dans cet exercice, ils ont convié Antoine Sire, auteur de l’indispensable Hollywood Cité des Femmes à venir de son côté définir ce qui fit de Ruby Stevens, enfant de New York, Barbara Stanwyck, pilier du cinéma classique.

LE SALON, Roberto Rossellini

Il fut un des papes de ce qu'on allait appeler le "néoréalisme" et marqua le cinéma italien et mondial d'après-guerre. Il fut aussi le mari d'une grande actrice avec qui il tourna certains de ses films les plus importants. Roberto Rossellini est au programme du Salon de Filmo et Didier Philippe-Gérard, Charles Nemes et Denis Parent en ont plein la bouche, car c'est la redécouverte d'un maître !