Patrick Fabre Gloria est décidément un prénom qui va bien aux héroïnes de cinéma. Après la Gloria de John Cassavetes interprétée par la grande Gena Rowlands et le remake réalisé par Sidney Lumet avec Sharon Stone, voici Gloria Bell de Sebastian Leilo, remake de son propre film Gloria sorti en 2013.
Gloria Bell est l’histoire d’une femme qui approche de la cinquantaine et qui est farouchement indépendante. La nuit elle fréquente les dancings pour célibataires de Los Angeles, dans l’espoir de rencontrer un amant d’un soir. Jusqu’au jour où elle croise la route d’Arnold…
Gloria, c’est l’immense Juliane Moore qui l’interprète. Et c’est le grand John Turturro qui lui joue Arnold. Et l’on retrouve également Michael Cerra ou Rita Wilson dans ce film américain du réalisateur chilien d’Une femme fantastique, qui lui a valu l’oscar du meilleur film étranger.
C’est au début des années quatre-vingt que Julianne Moore est apparue dans le paysage télévisuel américain. Et à force de travail, elle a fini par remporter un Emmy Award pour sa performance dans la série As the world turns en 1988. Deux ans plus tard, elle fait ses premiers pas au cinéma dans Darkside les contes de la nuit dans le rôle de la malheureuse victime d’une momie.
Mais c’est grâce à Louis Malle qu’on la remarque vraiment en 1994 dans Vanya, 42e rue du réalisateur français. Après quoi, Todd Haynes lui offre le premier rôle de Safe, qui lui vaut un Independent Spirit Award. Puis Steven Spielberg se charge de la rendre célèbre en lui offrant le rôle du docteur Sarah Harding dans Le Monde perdu. La même année, elle joue le rôle d’une actrice porno dans Boogie nights de Paul Thomas Anderson, et se retrouve nommée en 1998 à l’Oscar de la meilleure actrice.
Une récompense qu’elle obtient finalement en 2015 pour son rôle dans Still Alice. Entre on l’a vue dans Loin du Paradis, La fin d’une liaison, The hours, Le fils de l’homme, ou même Hunger Games. Et on ne s’en lasse pas !
PARCE QUE Julianne Moore y chante du Olivia Newton-John.
