Pourquoi regarder QUAND LES COLTS FUMENT, ON L’APPELLE CIMETIÈRE de Giuliano Carnimeo ?

Avant toute chose, vous devez comprendre où vous mettez les pieds. Commençons donc par une courte ligne de curriculum vitae. Avant Quand les colts fument… on l’appelle Cimetière, Giuliano Carnimeo a réalisé Django arrive, préparez vos cercueils en 1971, Bonnes funérailles, amis, Sartana paiera en 1970, Le Moment de tuer en 1969 et Ringo cherche une place pour mourir en 1968. Que des classiques, mais surtout, des titres à rallonge parfaitement improbables, qui donne le ton du film : bagarre et humour à tous les étages.

Parmi les actrices et acteurs principaux, on a pu voir au cinéma Gianni Garko dans Les Quatre mercenaires d’El Paso (1971) et Les Tulipes de Haarlem (1970) et William Berger dans Son nom crie vengeance (1970) et Sartana dans la vallée des vautours (1970). Bref, là encore, nous sommes dans un pur western spaghetti, avec ses codes, mais aussi ses gueules facilement reconnaissables.

Lorsque Cimetière… sort en 1971, le western italien a entamé sa mue vers la parodie-comédie. Le premier Trinita est sorti quelques mois auparavant, et son réalisateur Enzo Barboni, qu’on surnomme « le fossoyeur du western italien », est d’ailleurs au scénario de ce film. Nous sommes donc ici très loin des pellicules fatalistes et violentes des Corbucci ou Leone.


PARCE QUE ce film oublié fait partie des perles méconnues du western spaghetti et est sans aucun doute l’un des meilleurs de la veine comique.

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