L’Association Cinéma Dauphine vous conseille…

L’AMI DE MON AMIE (1987), Éric ROHMER

« Les amis de mes amis sont mes amis. » Le film qui clôt le cycle des Comédies et Proverbes d’Eric Rohmer porte en son sein tout ce que j’aime dans son cinéma. Il y dépeint l’amitié, l’amour, la solitude, l’été – avec en toile de fond la ville moderne de Cergy. L’ami de mon amie apparaît ainsi comme un tableau : les couleurs sont vibrantes, le coup de pinceau assuré, et il en naît un chef d’œuvre naturaliste.

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VIRGIN SUICIDES (2000), Sofia COPPOLA

Ce film, aussi mystérieux que poétique, devenu un classique, incarne parfaitement l’art de Sofia Coppola, qui y explore les thèmes de l’adolescence féminine, du suicide et du premier amour. Doté d’une mise en scène originale et d’une bande-son exceptionnelle, ce film ravit nos sens autant qu’il éveille nos émotions.

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MULHOLLAND DRIVE (2001), David LYNCH

Labyrinthe obsédant dans les méandres de Los Angeles, Mulholland Drive plonge en profondeur dans les espaces du rêve. Angoissante, drôle, obscure, cette grande énigme nous émerveille autant qu’elle nous hante. La lumière chaleureuse couplée à la musique funèbre et au montage surréaliste créent une hallucination totale. Cette quête se résout par l’une des fins les plus bouleversantes du cinéma.

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THE FLORIDA PROJECT (2017), Sean BAKER

Ce film du fameux studio de production A24, souvent comparé au Quatre cents coups de Truffaut, capture parfaitement l’innocence de l’enfance, à travers un groupe d’enfants quelque peu blagueurs, qui grandissent dans l’illusion de la fantaisie pour échapper à la dureté de la vraie vie. À travers une colorimétrie chaude, les décors de la vraie banlieue de Disney World et des dialogues à la fois drôles et réalistes, le film capte vraiment le point de vue puéril qui le rend extrêmement pertinent.

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THE BIG LEBOWSKI (1998), Joel & Ethan COEN

Ce long-métrage des frères Coen s’est très vite démarqué par ses personnages à la fois extravagants mais n’en demeurant pas moins humain, et ses dialogues ancrés dans notre réalité, tout en gardant un côté loufoque. En somme une ode à la culture je-m’en-foutiste, au L.A des années 90, et surtout au bowling…

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LA FEMME DE MON FRÈRE (2019), Monia CHOKRI

Ce premier long-métrage de Monia Chokri brille par ses personnages complexes et intéressants, et par ses dialogues ciselés, aussi drôles que philosophiques. La réalisatrice dresse avec brio le portrait d’une génération, celle des trentenaires éduqués qui se confrontent à la vie active, au désir (ou non) d’avoir des enfants, à leur rapport au couple et à la famille en général. Bref, un film plein d’humour et de réflexion, porté à merveille par l’actrice principale Anne-Elisabeth Bossé.

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LETO (2018), Kirill SEREBRENNIKOV

Leto est une immersion captivante dans la scène rock underground russe des années 1980, offrant une bande sonore culte (David Bowie, Talking Heads, Lou Reed, …) et des scènes de performances vibrantes. Le film explore l’amour, la créativité et la rébellion dans un contexte de censure et de contrôle politique, tout en capturant l’énergie bouillonnante de la jeunesse.

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IMITATION GAME (2015), Morten TYLDUM

Imitation Game est un film dramatique captivant qui retrace l’histoire d’Alan Turing et de son équipe de codebreakers britanniques pendant la Seconde Guerre mondiale, cassant le code Enigma des nazis pour échanger leurs messages secrets. Avec des performances exceptionnelles, notamment par Benedict Cumberbatch, et une intrigue pleine de suspense, ce film explore non seulement la science et la stratégie, mais aussi les aspects humains du génie et de l’isolement. C’est un film incontournable pour ceux qui aiment les récits historiques fascinants et les personnages complexes.

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MARIE-ANTOINETTE (2006), Sofia COPPOLA

Film captivant qui redécouvre la jeunesse d’une reine au destin tragique, Sofia Coppola nous transporte au travers son genre pour un biopic plein de nuances et de touches critiques. Elle réussit à nous remettre en scène cet engouement de la cour autour d’une reine dans un décor qui singe le XVIe siècle et surfe sur la modernité, notamment avec sa bande-son originale singulière. Le spectateur redécouvre une Marie-Antoinette, devenue jeune reine, à Versailles, loin d’un peuple, dans une cour dorée.

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LE KID (1921), Charles CHAPLIN

Avec une tendresse que Charlot voue pour l’enfant à l’écran, Chaplin énonce avec délicatesse et réalisme les péripéties d’un enfant abandonné. Ce film ne laisse pas indifférent et nous prouve la richesse du cinéma Chaplin, aussi singulier et ponctué d’humour. L’ensemble nous illustre la vie difficile de l’époque tout en faisant ressortir l’amour que l’on éprouve pour un enfant.

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